my kink is when people admit i was right.

(âge et lieu de naissance) tout juste âgé de vingt-et-un ans (un âge qu'il n'a pas attendu pour boire), bran est né à dupree (du bon côté, c'est-à-dire à mayfield heights). (origines et nationalité) le père de bran a de lointaines origines mexicaines (caxcan, pour être précis) ; sa mère aux abonnées absentes lui a laissé en héritage une europe diverse et variée. (disposition) bran n'a découvert que très récemment l'existence de ces dispositions. il ne manifeste aucun pouvoir particulier, mais n'a pas dit son dernier mot, quitte à se mettre en danger pour forcer la révélation d'une éventuelle capacité. (maison) sa mère est de la Comète ; bran ne connait rien aux traditions féeriques. il sait juste que sa génitrice fait partie d'un étrange groupe et il est prêt à tout pour découvrir de quoi il s'agit. (statut civil) pendant longtemps, bran a été en couple avec aspen gansey - alter ego, amie, amante. le départ de bran pour new york et leurs egos respectifs ont eu raison de leur relation (du moins, c'est la raison que bran donne à qui veut l'entendre - c'est à dire pas grand-monde, à part jesse, son bestie qui a le mauvais goût de vivre à des milliers de kilomètres). en vérité... en vérité, bran a le coeur en vrac et ne sait pas trop quoi faire de ça. (occupation) Revenu de New-York après une brève tentative de percer (dans quoi, on ne sait pas trop et lui non plus, il s'attendait sans doute à ce que sa belle gueule fasse le travail pour lui), Bran explore ses options (sans se presser) et profite en attendant de l'argent de son père. (traits de caractère) Les qualificatifs sont nombreux pour désigner Brandon Rose. Certains n'auront pas sassez de superlatifs pour saluer son talent de meneur et son humour froid et narquois qui vise toujours juste. D'autres, moins éloquents, useront du terme "sale teigne" pour décrire ce gamin à double face, tantôt angélique, tantôt démoniaque. La vérité, c'est que personne ne connaît Bran. Il est une image, un personnage, une agrégation de clichés qui font disparaître le véritable lui. Il est capricieux et généreux, narquois et tendre, arrogant et rongé par le doute, solaire et lézardé d'angoisse. (groupe) brights. (avatar) froy gutierrez. (tw) mention d'alcool, scène de bisou un petit peu olé olé (partie libre).

(si votre personnage est une fée ou une demi-fée qui connaît sa nature, comment vit-il sa situation de créature surnaturelle ?) bran n'a pas totalement conscient de ce qu'il est. sa mère serait une fée - mais comment cela explique-t-il sa disparition, son abandon ? être une fée est-il dangereux ? est-il promis à l'évanouissement, lui aussi, total et complet, à la disparition intégrale dans la nature ? ce genre de questions le hante depuis qu'il a appris l'existence - possible, jamais avérée - de ces créatures. et le fait d'en être possiblement une le terrifie, bien qu'il ne l'avouera que sous la torture.
(comment votre personnage (fée ou humain) vit-il la brusque médiatisation de dupree ? est-il anxieux, intrigué ou tout simplement indifférent ?) enfin un peu d'animation dans ce trou paumé. pourtant, si avant son escapade new-yorkaise il aurait absolument adoré observer tous les péquenauds se presser dans les petites rues de dupree, aujourd'hui il préférerait être tranquille. ugh ! tout lui nuit et conspire à le nuire. insupportable.

Bran jeta un regard sur son bureau. Les documents éparpillés formaient une constellation qu’il connaissait par coeur et qu’il était pourtant incapable de lire. Fidèle à lui-même, il poussa un soupir exagérément long et s’affala sans grâce, le menton entre les poings et les coudes sur la table. Ew. Était-ce vraiment sa vie, désormais ? Enfermé dans sa chambre d’adolescent, un vendredi soir, à Dupree, state of fucking nowhere, USA ? Ew, ew, ew, triple ew! Comment avait-il pu en arriver là ? Où avait-il dérapé, alors qu’un avenir forcément amazing l’attendait loin d’ici ? Tout lui nuisait et conspirait à lui nuire. Oui, bon, il n’avait pas forcément gérer son argent de la manière la plus pérenne, mais le monde entier n’était-il pas sensé l’adorer et lui dérouler le tapis rouge partout où il allait ? À quoi bon, sinon, entretenir sa peau, faire des pompes tous les jours, manger des omelettes au blanc d’oeuf et battre des cils ? N’était-ce pas là la contrepartie d’être beau, jeune et en possession d’un fashion sense impeccable? Ugh!
Et tout ça pour courir à la poursuite d’un fantôme. Nouveau soupir, moins long cette fois-ci. Il se redressa et prit une photo entre ses mains (sa préférée, bien qu’il ne l’admettrait que sous la torture, et il souhaitait bonne chance à l’hypothétique sbire qui se le coltinerait). Sur le cliché, sa mère lui lançait un sourire narquois, vêtu d’un short en jean et d’un haut de maillot de bain. À sa cheville, elle portait un tatouage, trois traits verticaux.
Where are you, Stella?
Vingt-et-un ans de silence. Pas une lettre. Pas un mot. Pas une adresse. Disparue, évanouie, ne laissant derrière elle que quelques photos sur lesquelles Bran avait parfois l’impression de se voir en filigrane, comme s’il avait été un fantôme qui hantait le papier glacé. Stella, qui avait passé le seuil de la porte un jour pour ne jamais revenir. Le mystère demeurait entier. Chaque piste s’était révélée fausse, un coup de glaive dans l’eau que Bran s’était pris comme si la lame avait traversé sa chair. New York ne faisait pas exception. Ridicule, songea-t-il en croisant les bras. Être sentimental ne l’amènerait nulle part et certainement pas à Stella. Feelings are embarrassing, anyway. Ça ne l’empêcha pas de lancer à nouveau un regard à la photo. Il reconnut Calswell Lake derrière la chevelure blonde et le sourire de vipère, les troncs d’arbre noueux. La photo avait peut-être vingt-deux ou vingt-trois ans mais force était de constater que Dupree n’avait pas changé - constatation déprimante que Bran chassa d’un basculement en arrière, le regard soudain porté à son plafond, les bras croisés. Calswell Lake. Il ferma les yeux. Il n’y avait pas mis les pieds depuis quoi… six mois ? Depuis qu’il était parti pour New York.
Ses pieds nus dans le sable, le bois rugueux sous ses mains, l’air chaud d’une nuit d’été et les promesses qu’il portait dans sa brise au parfum de braise et de whisky acheté en douce, car il n’avait pas encore vingt-et-un ans à l’époque. Il venait de rompre avec Aspen, qui le prenait plutôt bien, vu le soin qu’elle prenait à nettoyer les amygdales de cet imbécile de Desmond Goddrie. Ugh, de tous les mecs qui lui couraient après, c’était lui qu’elle avait choisi comme rebound ? Indigne d’elle, avait jugé Bran, mais visiblement, son avis ne lui avait pas été demandé sur la question. De toutes façons, son attention s’était très vite détournée d’Aspen, pour se concentrer sur la longue et élusive silhouette de Jax Beauchamp.
Le reste de la soirée était flou. Il s’était levé, l’avait suivi sans savoir ce qu’il attendait, ce qu’il espérait, ce qu’il ressentait. Il l’avait repéré, assis sur le tronc renversé, à distance respectueuse du reste de la fête qui les protégeaient des regards indiscrets. Il s’était assis à côté du garagiste. Leurs mains s’étaient effleurées - ou plutôt, non, il avait effleuré la main de Jax, caresse timide mais volontaire. Une première fois, puis une deuxième, puis il avait étendu ses doigts pour les glisser contre ceux de Jax. Pour bien lui faire comprendre qu’il ne s’agissait pas d’une erreur.
Jax avait relevé les yeux vers lui. Do it, ‘cause I won’t.
Fuck it. Leurs nez s’étaient trouvés avant leurs bouches, sur une maladresse, mais Bran avait vite rectifié son erreur. Sa main avait trouvé la peau de Jax, son corps s’était déplacé de son propre chef pour venir s’asseoir à califourchon sur le garçon aux lèvres cerise. Sous lui, Jax était ferme et solide et rassurant. Il sentait bon - savon, mousse à raser, odeur d’essence - et Bran ne voulait jamais le laisser partir. Il était bien là, alors que les bras de Jax l’entouraient et que leurs corps se répondaient parfaitement. Alors, qu’est-ce qui avait provoqué son recul soudain ? Pourquoi s’était-il soudain arraché à l’étreinte de Jax alors que ce dernier tentait de le retenir ? Bran aurait été incapable d’offrir une explication. Son coeur s’était emballé et il avait pressenti le danger. « Je suis désolé. » avait-il balbutié, lui qui ne prononçait jamais un mot sans l’avoir préparé, envisagé, soupesé. « Je dois y aller. » avait-il ajouté précipitamment en se levant, trébuchant sur le sable. Comment avait-il pu être aussi stupide, aussi insouciant ? Il partait pour New York dans deux jours. Il n’avait pas le temps pour ça. Et maintenant qu’il était revenu à Dupree ? Bran rouvrit les yeux pour les lever au ciel. Certainement pas.
Feelings are embarassing, anyway.

(pseudo/pronoms) you know me. (signe astrologique) cap, babe.  (fuseau horaire) canada. ici. (un petit mot ?) the bitch is back, brattier than ever. (crédits) insta perso @ froy, pinterest (j'ai pas trouvé plus précis, sorry).