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 we make each other alive. does it matter if it hurts?

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Naseer Shah

Naseer Shah

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Créature féerique

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· we make each other alive. does it matter if it hurts?  ·  Dim 11 Oct - 0:19



[NASEER SHAH]
(there are things you do just to see how bad they can hurt you)


› âge et lieu de naissance : âgé de trente-trois ans, naseer est né et a grandi à dupree. il n'a jamais vraiment connu d'autres horizons que ceux de sa petite ville, où il s'est toujours senti à l'étroit - et pas forcément pour celles que l'on croirait. › origines et nationalité : américain de passeport, pakistanais et indien d'origine - aux yeux d'une fée, ce genre de considération n'a pas grande importance mais nas a vite appris que cela en avait pour ses voisins, notamment ceux pour qui la virginie devrait se trouver au peu plus au sud de la dixie line (et pas pour une question de température). › disposition : nas est doté d'une faculté que certains considèrent perverse. il manipule les émotions, joue avec à sa guise. c'est un art délicat et subtil qu'il maîtrise contre son gré. manipuler une émotion, c'est chercher le début d'une pelote de fil pour la dérouler, y faire des noeuds ou même couper net. nas s'en sert le moins possible, car il y a un penchant forcément démoniaque à un tel pouvoir : une addiction, une tentation irrépressible de plonger dans l'esprit de ceux qui l'entourent pour y faire parsemer à sa guise les germes du chaos, de l'amour, du désir ou de la haine. › maison : nas est l'un des héritiers principaux de la maison du crépuscule. il en possède tous les attributs : le tatouage au creux de la cuisse, l'esprit rongé par le doute et disloqué par sa disposition. › statut civil : nas s'est récemment marié à une fée choisie avec soin par ses parents. il partage désormais la vie de veda et on attend de lui qu'il l'honore comme un mari se doit de le faire. il l'aime à sa façon, mais comme il le devrait. nas a le coeur enchaîné aux pieds d'un garçon orageux, un coeur qu'il a maintes fois offert et qu'on lui a toujours renvoyé. nas aime une tornade, un ouragan fait homme. greyson. › occupation : nas s'est toujours destiné à une carrière dans la médecine. il faut dire qu'on ne lui laissait pas vraiment le choix (un peu comme tous les aspects de sa vie, quoi). il officie désormais comme médecin généraliste au dupree county hospital, un poste qui lui permet de connaître à peu près tous les ragots de la ville. › traits de caractère : nas a tendance à... polariser les opinions. fucking uptight prick est le terme revenant le plus souvent dans la bouche de ceux qui ont eu le malheur de lui déplaire. avec une lame à la place de la langue et une pile à la place du cerveau, naseer ne prend pas de pincettes lorsqu'il s'agit de faire connaître ses opinions. mais ces coups d'éclat sont rares et il faut le pousser à bout - ce que seuls certains parviennent à faire - pour déclencher chez lui ce mécanisme foudroyant. la plupart du temps, nas cherche à se faire lisse, à gommer chez lui ce tranchant ; néanmoins, il y a chez lui, presque imperceptible mais bien présent, un attrait pour le vide, pour l'ombre : cela se ressent dans ses pertes de contrôle, ses accès de colère, le côté parfois addictif de sa personnalité. nas est à la recherche d'un équilibre qu'il ne trouve pas. au plus profond, au plus vrai, il est un être d'absolus que le compromis écartèle. il n'est pas consensuel comme il voudrait (se) le faire croire ; il y a de la rage et de la noirceur en lui. ce qui le sauve (et le condamne, aussi, parfois), c'est sa sincère croyance en la possibilité de faire mieux, d'être mieux. intelligent et passionné, rêveur et idéaliste aussi, il croit en un monde meilleur et s'efforce d'y contribuer. sa douceur et sa nerdiness sont autant des parts de lui qu'il ne peut changer. › groupe : fairies. › avatar : riz ahmed.


[twilight and shadow]


› si votre personnage est une fée, comment vit-il sa situation de créature surnaturelle ? naseer se veut consensuel. s'il existait une dupree fairy gazette et qu'on lui posait la question, il ne manquerait pas de s'extasier sur sa vie de fée et de vanter les mérites de sa Maison. quand à savoir s'il réussirait à convaincre, c'est un autre sujet. en vérité, nas est douloureusement conscient des sacrifices requis. être une fée, c'est renoncer. à beaucoup. à trop.
› comment votre personnage (fée ou humain) vit-il la brusque médiatisation de dupree ? est-il anxieux, intrigué ou tout simplement indifférent ? thank god, se dit naseer au fond (tout au fond) de lui. nouveaux arrivants ? parfait. il compte se noyer dans la masse et se faire oublier du reste de sa famille qui le voit désormais comme une machine à petits-enfants. il a honte de cette réaction, de cette lâcheté primaire mais c'est le soulagement qui le submerge à l'idée de savoir qu'il ne sera plus le dernier sujet de discussion à la table familiale.


[brightest light]


Nas considérait le ciel. Il était assis sur le rebord de la fenêtre de sa chambre d’adolescent. Il l’avait occupé plus longtemps que les hommes de son âge, tradition féerique oblige et même son passage à l’université avait été marqué des retours estivaux forcés, ses parents estimant que Richmond était déjà trop loin pour eux. (Il ne s’en était pas plaint, pourtant. Retourner à Dupree, c’était revenir à Grey.) Il y avait passé des heures interminables à plancher sur ses cours de biologie, à s’esquinter les doigts sur sa guitare et à contempler la carte du ciel qu’il avait scotché au plafond un jour de mars, aidé de Vikram qui était alors beaucoup plus grand que lui et qui n’avait eu besoin que de monter sur le lit. (Vikram aurait ri. Vikram riait beaucoup, dans les bons jours.) One day, I’ll get there, avait-il affirmé à son frère, les bras croisés. Il avait toujours aimé le ciel. Il l’avait toujours regardé avec ce mélange de crainte et d’émerveillement que connaissent tous ceux qui aimaient se pencher vers le vide. Un vide à l’envers, dans lequel on tombait vers le haut.
Le ciel était toujours d’un bleu ambré qui tirait vers l’orange, l’air encore étrangement doux pour un soir de fin septembre. Il avait pourtant claqué la porte de l’appartement de Grey dix minutes auparavant. Il s’était attendu à ce qu’il le punisse d’une pluie torrentielle. Il savait que Nas faisait toujours le chemin à pied, des mille et une façons qu’il avait inventées au cour des ans. Il se posait toujours la question avant de partir, petite ritournelle vaguement ironique, quel chemin vais-je prendre aujourd’hui pour aller me faire briser le coeur ? Ça ne changeait jamais l’issue de la rencontre. Nas regarda sa montre. Quelque part dans la maison, Veda l’attendait. Il avait prévu de l’emmener à la fête foraine itinérante qui s’était installée à l’orée de Dupree. Pour qu’on apprenne à se connaître, avait-il dit timidement. Ce soir, il prévoyait de lui offrir un bracelet en or. La marque du crépuscule, de leur Maison, de ce qu’ils tentaient de sauver une ultime fois tout en se jetant eux-même au feu. Grey gisait au milieu des cendres, sacrifié depuis longtemps. Nas avait remué la braise pendant trop longtemps, espérant qu’un autre que lui puisse relancer le brasier. Maintenant, c’était chose faite mais il ne maîtrisait pas l’incendie. Tout brûlait entre ses mains. Seule la pluie saurait l’éteindre.
Si Grey cherchait à le torturer, il avait réussi. Ce ciel bleu serein, parfaitement paisible, promesse d’une soirée presque estivale, était plus éloquent que n’importe quel reproche qu’il aurait pu lui jeter au visage. Était-il indifférent à ce point ? Le silence final de son amant aurait dû lui servir de leçon mais Nas n’apprenait jamais. Non, il fallait toujours qu’il espère, encore et toujours. Aucune blessure ne cicatrisait car il s’esquintait encore et toujours contre les mêmes angles, ouvrait toujours les mêmes plaies. Leur ultime dispute avait été le coup de grâce. À la même question, Grey avait répondu non et Veda avait dit oui. Qu’y avait-il de plus à dire ? La réponse, Nas la cherchait encore dans le ciel, désespérément. Que Grey lui donne un signe, n’importe lequel. Tout, plutôt que le silence qui les attendait désormais.
« Naseer ? » Pris de court, Nas tourna trop vite la tête et faillit basculer deux étages plus bas, dans le jardin dont sa mère s’occupait avec soin. Depuis la mort de Vikram, elle y passait le plus clair de son temps.
C’était Veda, à moitié dissimulée par la porte qu’elle n’avait pas osé (voulu ?) ouvrir en grand. Elle portait cette couleur qui lui allait si bien et dont Nas avait stupidement oublié le nom alors qu’elle le lui avait dit la première fois qu’il l’avait complimentée dessus. Il resta interdit, se sentant parfaitement stupide. Il lui avait menti plus tôt dans la journée, prétextant un rendez-vous urgent au travail quand il se rendait en fait chez Grey. Sa faiblesse avait voulu qu’avant la rupture, il oublie encore une fois son propre nom dans les bras de Grey. L’odeur de son amant était encore probablement partout sur lui. Quand à Grey, il lui avait laissé croire que tout était normal, il l’avait laissé poser les mains sur lui, il avait fait comme si de rien n’était pour ensuite lui dire que tout était fini, pour de bon, cette fois-ci. Nas était incapable de dire pour lequel il s’en voulait le plus.
Veda n’avait pas bougé. Elle le fixait d’un air interrogateur, sans sourire. Nas se racla la gorge et descendit précautionneusement de la fenêtre, non sans regarder une dernière fois le ciel toujours aussi insolemment pur. Il s’approcha de Veda et tendit la main pour qu’elle pénètre complètement dans la chambre. Il l’observa faire un pas, puis deux, regardant autour d’elle, essayant sûrement de découvrir qui était l’homme qu’elle épousait sans le connaître au travers des posters un peu jaunis, du pardessus de lit qui reprenait une constellation lointaine, des figures à l’effigie de Star Wars. « J’avais un thème plutôt précis. » murmura-t-il en regardant autour de lui. Un rire terriblement doux lui répondit et Veda lui lança un regard en biais alors qu’elle s’approchait de la fenêtre, près du petit télescope qui tenait encore miraculeusement sur son trépied abîmé. « Je vois ça. Tu es sûr que tu n’es pas de la Comète ou de la Lune ? » fit-elle en se penchant vers la lunette. Une mèche de cheveux s’échappa de son chignon et Nas resta bloqué dessus pendant quelques secondes - parce que le mouvement lui en rappelait un autre, qu’il avait vu mille fois au moins, à chaque fois aussi électrisant que la précédente. « Certain. » répondit-il d’une voix absente. Veda lui lança à nouveau un regard, un sourire égaré flottant sur ses lèvres. Elle abandonna le télescope et revint vers lui, s’approchant lentement, peut-être plus proche qu’ils ne l’avaient jamais été tout à coup. Il pouvait sentir son parfum - bois de rose, musc blanc. Leurs regards se croisèrent. Veda était un tout petit peu plus grande que lui et Nas battit des paupières, intimidé soudain par sa beauté, son approche plus audacieuse que ce dont il aurait pu rêver. Veda glissa ses mains dans les siennes et s’approcha encore. Leurs corps se frôlèrent et Nas se raidit. Il savait que tôt ou tard, ce jour viendrait. La tension crépitait entre eux depuis leur premier moment seul à seule, lors de leurs fiançailles, lorsque Veda lui avait demandé du feu pour une cigarette et qu’il l’avait fixée un peu trop longtemps, encore électrisé par une dispute avec Grey. Ils n’étaient plus des enfants, ni l’un ni l’autre ; qu’importe ce qu’on attendait d’eux, ils avaient leur propre danse à danser. « Nas. » murmura Veda, toute proche. Il ne bougea pas, mais ne s’écarta pas non plus. Leurs nez se touchaient, leurs front s’effleuraient. Il voulait juste oublier ce qui venait de se passer avec Grey. « On peut apprendre à se connaître ici, tu ne penses pas ? » demanda sa future épouse. À l’intérieur de Nas, quelque chose se déchira violemment.
Le premier éclair trancha le ciel sans prévenir, sec, violent. Il zébra le crépuscule moiré d’un coup et le vent se leva aussitôt à sa suite. En une seconde, le ciel ne fut plus que suie, cendre et rage. Du Grey tout craché. Et avec en prime, le sens du timing. Veda fit un bond en arrière, prise par surprise ; Nas, lui, resta planté là où il était, le coeur cognant tellement fort qu’il eut l’impression qu’il allait s’écraser aux pieds de Veda. Un nouvel éclair explosa, illuminant la pièce comme en plein jour et la fenêtre claqua si fort qu’un carreau éclata, répandant des éclats de verre partout sur le sol. « Merde ! » s’exclama-t-il, trouvant là pourtant le prétexte parfait pour se détourner de Veda. « Tu peux aller me chercher un balai ? Dans la cuisine, au rez-de-chaussée. » demanda-t-il. L’espace d’un instant, Nas crut la voir hésiter mais finalement, elle opina d’un geste discret et disparut, le bruit de ses pas couvert par la tempête qui sévissait dehors. Comme si rien ne s’était passé.
Nas s’approcha du rebord de la fenêtre sans se soucier une seule seconde des éclats de verre qu’il écrasait sous ses chaussures. Il se pencha légèrement, juste assez pour offrir son visage à la pluie tiède et au chaos. Les premières gouttes glissèrent sur sa peau ; c’était encore la façon la plus intime qu’il avait eu d’être touché. Une autre façon de dire je suis dans ta peau et tu es dans la mienne.
L’orage éclata. Il laissa Grey le submerger.


[evenstar]


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· Re: we make each other alive. does it matter if it hurts?  ·  Dim 11 Oct - 7:11
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Naseer Shah

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· Re: we make each other alive. does it matter if it hurts?  ·  Mer 21 Oct - 21:01
auto-validation, hehe.
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