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 (afsoun/diego) à tous nos crépuscules (AFSIEGO)

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· (afsoun/diego) à tous nos crépuscules (AFSIEGO)  ·  Mar 19 Jan - 8:07
à tous nos crépuscules

Today is another day to find you
Shying away
I'll be coming for your love, OK ?

Tu observes le froid figer Dupree sous ton regard mélancolique, pensivement. La fumée de ta cigarette se mêle à la vapeur de ton souffle chaud. Tes doigts mettent de l'ordre dans ta barbe et ta moustache pour y mettre un semblant de discipline, en vain - telles les vibrisses d'un félin, tes poils se hérissent gentiment et tu retiens une grimace. Tu as énormément de choses à penser, ces derniers temps - notamment sur l'enquête sur les fées - mais tu ne peux retenir ton esprit de vaquer à ses propres conclusions ; surtout, tu ne peux faire cesser cette machine mentale, qui t'obsèdes des images d'Afsoun, de vos si nombreuses conversations. Qui aurait pu croire que dormir à côté d'elle, après cette soirée-là, te serait aussi paisible après vos premiers baisers ? Et pourtant - rien que l'étreindre avait suffit à son coeur passionné. Tu n'avais plus aussi bien dormi depuis très très longtemps. Afsoun apaisait quelque chose en toi, de tordu, de mordant et de furieux. Elle faisait naître une meilleure facette de toi, non parce que tu cherchais à lui plaire, mais parce que cela te semblait naturel. Une nouvelle grimace vint s'ajouter sur tes traits - si elle connaissait tes activités illégales, tes petits coups tordus de hacker, que dirait-elle ? Imaginer la déception, l'horreur se peindre sur son visage t'était inadmissible. Mais Cobra King et Diego étaient différents, à la manière d'un alias, d'un nom de scène qui incarnait tout ce qui en toi était implacable, sournois et retors.

Tu inspiras longuement et refermas la fenêtre pour ne pas refroidir ton salon. Un regard inquisiteur démontra que tu n'avais pas eu grand chose à faire - ton appartement, plus spacieux que beaucoup, ne respirait cependant pas le luxe ; un coin était encombré dun très grand bureau où deux écrans, deux claviers pulsaient quelques lumières ; des unités centrales et autre matériel informatique attendaient ton bon vouloir, posés sur le parquet clair. Le reste était assez hétéroclite et tu as un petit sourire - Nash te reprocherait sans doute de ne pas avoir le goût de luxe de ta condition, mais le rangement minimaliste et l'allure très ordonné te convenaient. Tu aimais que ton appartement soit aussi rangé que si tu voulais y insérer tes pensées - et tu détestais devoir travailler avec l'esprit encombré. Tu ramasses une veste sur le dos du canapé et va la prendre à la patère, un peu inquiet - si tu t'es vêtu des trouvailles de Nash de votre après-midi shopping avant la grande soirée où tu as rencontré Afsoun, tu es plutôt angoissé quant aux choix des ingrédients. Car, ce soir, Afsoun va t'apprendre à cuisiner.

Tu n'es toi-même pas très sûr de tout ça, mais tu as envie de la revoir, c'est viscéral, tu l'appelles de toute ton âme. Et vos sms, vos appels ont un goût de trop peu - ils n'ont pas la saveur de ses baisers. Alors tu te tournes vers ta cuisine un peu trop neuve. Visiblement, elle n'a pas eu trop à se plaindre de tes manigances, étant donné que ton meilleur ami était jusque là ton micro-ondes. Tu te sens coupable de l'avoir donné - du coup, ce ne sont plus des plats réchauffés mais des plats achetés que tu manges. Au moins, ça te fait sortir - quand tu penses à manger, cela dit. Tu inspires encore avant de rouler des épaules ; tu as envoyés l'adresse à Afsoun une fois que vous avez ordonné votre petit plan. Elle viendrait te donner ce cours de cuisine que tu réclamais tant, et vous aviez arrêté une date, un soir de la semaine, après vos boulots respectifs. Elle ne devrait pas avoir du mal à trouver, te raisonnes-tu, impatient déjà de la voir débouler, d'entendre sa voix claire, de sentir son aura douce, positive, de pouvoir la dévorer des yeux. Elle est encore ton petit secret - personne ne connaît l'identité de ta belle inconnue. Tu manques de rire en imaginant le dire à Nash - et tu as hâte, comme un gosse, de partager cette nouvelle, ce bonheur tout frais.

Tu délaisses les ingrédients - locaux, de bonne qualité au moins - sur l'ilôt de table et te précipites vers l'interphone quand tu entends sonner. « J'arrive » que tu glisses doucement, la voix soudain coupée. Afsoun, chez toi - qui aurait cru ? Deux mois en arrière, et vous n'étiez que des inconnus parlant sur un chat par messages interposés. Et à présent - à présent tu descendais l'escalier avec un peu trop de précipitation pour ton propre bien. Tu ouvres la porte du hall avec un sourire trop large ; tu émets un raclement de gorge, pour te reprendre. « Non, désolé, je n'achète rien aux scouts » que tu plaisantes, avant de laisser la place pour qu'elle rentre. Tu poses les yeux sur elle, et instantanément, toutes tes interrogations, tous tes doutes s'évanouissent. Qu'importe le reste - elle est là, près de toi, et tu ne peux t'empêcher de venir chercher un baiser, léger, comme pour mettre quelque chose de tangible sur ce que tu ressens. Comme si elle allait disparaître sous tes doigts, sous tes yeux. Tu lui indiques le premier étage et vous pénétrez finalement chez toi. « Tu dois être .... la troisième, ou quatrième personne à entrer ici ? » que tu dis avant de rire, « Je te préviens maintenant pour le code d'agent secret, les pièges dans le parquet et l'identification rétinienne, ou on attend un peu  ? » Tu lui lances un petit regard malicieux avant de l'aider à se débarasser de son manteau. « J'espère avoir bien fait mes devoirs » que tu souffles encore, en faisant un mouvement de tête vers l'ilôt de cuisine où les ingrédients demandés trônent, dans cette cuisine trop propre, trop neuve, trop étincelante. Tu t'approches pour la prendre dans tes bras, tu voudrais lui demander comme s'est passé sa journée, mais tu veux juste, le temps de quelques secondes, apprécier sa présence, calmement. Tu m'as manqué, hurle cette étreinte tandis que tu souris en sentant le parfum de son shampoing.

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· Re: (afsoun/diego) à tous nos crépuscules (AFSIEGO)  ·  Sam 6 Mar - 16:05
à tous nos crépuscules

COME A LITTLE BIT CLOSER HEAR WHAT I HAVE TO SAY JUST LIKE CHILDREN SLEEPIN' WE COULD DREAM THIS NIGHT AWAY BUT THERE'S TA FULL MOON RISIN' LET'S GO DANCIN' IN THE LIGHT WE KNOW WHERE THE MUSIC'S PLAYIN' LET'S GO OUT AND FEEL THE NIGHT BECAUSE I'M STILL IN LOVE WITH YOU I WANT TO SEE YOU DANCE AGAIN BECAUSE I'M STILL IN LOVE WITH YOU ON THIS HARVEST MOON



Perché dans les hauteurs de sa cage thoracique, le coeur d’Afsoun se livre à un tapage infernal. Ses battements frénétiques, impétueux et désordonnés perturbent le cours paisible de la vie de ses voisins pourtant en pleine santé. Il s’arrête net lorsqu’à sa mémoire remontent les images claires obscures de cette nuit, de ces baisers, de ces étreintes et des lettres rigides de ces textos espiègles échangés entre deux sessions de glaçage ou de réprimandes, comme deux adolescents en classe se lancent des boules de papier chargées de mots d’amour au nez et à la barbe d’un professeur tyrannique. Puis, la course reprend de plus belle. Affolé, la frénésie fait s’accélérer le rythme de ses pas quand un éclair traverse sa pensée et lui rappelle que c’est pour maintenant, pour ce soir qu’elle va le revoir. Diego. Elle pourrait se mettre à chanter son nom, à savourer la douceur de ces deux syllabes au coin de sa bouche. Elle pourrait se mettre à danser, à tournoyer et virevolter sur ce coin de trottoir étroit et à moitié gelé… mais Afsoun se retient. Elle glousse, cache son sourire et son bout de nez rosi par le froid sous l’épaisse maille de son écharpe, enfonce loin dans ses poches ses doigts nus serrés autour de son téléphone, à l’affût de la moindre vibration. Ce doit être ici, tremble-t-elle d’impatience en se penchant sur l’interphone. Quelqu’un - lui ?? - décroche et la brune s’empresse de montrer une patte blanche un peu fébrile : « C’est moi ! » La voix qui lui répond presque aussitôt est familière et tremble légèrement d’un émoi partagé. À peine son sourire a-t-il le temps de s’élargir qu’elle se matérialise devant elle. La porte s’ouvre sur deux grands yeux bruns et un sourire enjôleur, dont la beauté infinie la happe et sape toute tentative de répartie. Subjuguée, Afsoun se laisse guider à l’intérieur, aveugle à tout ce qui les entoure et sourde au silence tranquille, ordinaire du vestibule. Elle accueille son baiser, lui rend une étreinte furtive et un sourire radieux, avant de le suivre à l’étage et d’entrer dans son appartement. « Oh wow, » souffle-t-elle, lui rendant une œillade facétieuse. « Ils en sont ressortis au moins ? » Sa bouche tente de se tordre en une moue faussement inquiète, mais Diego passe derrière elle, l’aide à retirer son lourd manteau d’hiver et son souffle s’aventure sur la peau désormais nue de sa nuque. Elle dissimule un frisson sous un rire léger. « Après manger non ? Comme ça, si on s’ennuie trop et qu’on a rien d’autre à faire... » La suite ne franchit pas ses lèvres, meurt dans sa gorge lorsque son regard rencontre celui de Diego, lorsqu’il noue ses bras autour de sa taille et l’attire contre lui. Dans sa chaleur. Dans son parfum. Afsoun sent ses muscles fondre et sa peau s’embraser. D’une main timide, elle caresse sa joue chaude et folâtre dans les boucles naissantes de sa barbe. L’autre s’aventure le long d’un bras, d’une épaule, de sa nuque. Afsoun inspire lentement. Ses yeux se ferment et son visage vient se poser dans le creux de sa poitrine. Elle sent, elle entend, elle comprend ce qu’il semble vouloir lui dire par cette étreinte, et son sourire s’agrandit. « Tu m’as manqué, » laisse-t-elle échapper, caressant sa joue de la sienne pour plonger son regard dans le sien. « Je… Comment vas-tu ? » Elle rit du ridicule de cette question alors qu’ils se sont écrit toute la journée, toute la semaine même, dans l’attente fébrile de ce moment. De ces retrouvailles. Afsoun en oublierait presque la raison de sa présence ici - la cuisine, le repas, les gâteaux et la liseuse dans son sac. Elle ne peut se retenir de l’embrasser et lorsqu’enfin, ses lèvres daignent se détacher des siennes, elle se détourne de lui pour contempler les vivres sur l’îlot central. « Je te laisse passer devant, j’aurai peur de ne pas trouver la cuisine, » lui dit-elle d’un souffle un peu court.
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